Ma critique du film Rose au festival Kinopolska 2012 à Toulouse
Ma critique du film Rose au festival Kinopolska 2012 à Toulouse

Ma critique du film Rose au festival Kinopolska 2012 à Toulouse

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Film
Source de la bannière : 🔗 https://www.needpix.com/photo/455018/
Festival Kinopolska 2012 : les femmes et le cinéma polonais.
TitreRóża (Rose en VF)
RéalisateurWojciech Smarzowski
IntrigueA la fin de l’été 1945, Tadeusz, un ancien soldat qui a tout perdu pendant la guerre, arrive dans la région de Mazurie située au nord-est de la Pologne. Il se rend chez Rose, veuve d’un soldat allemand pour lui remettre une photo ainsi que l’alliance de ce dernier. Tadeusz va alors découvrir quelle a été la vie de cette femme et les souffrances qu’elle a endurées.
Informations supplémentaires
  • Année de production : 2011
  • Durée : 98 min
  • Diffusion en VOSTF (vo : polonais)
LieuCinéma ABC à Toulouse
Date et horairesle samedi 2 février 2013
OrganisationAssociation Apolina
CadreLe film a été projeté dans le cadre du festival Kinopolska 2012 à Toulouse.

1. Mes premières impressions

Ce sont celles que j’ai écrites sur un cahier dès ma sortie de la salle de projection.

J’ai vu un film historique, tristement et durement fidèle à la réalité, celle de la fin de la seconde guerre mondiale en Mazurie, au nord-est de la Pologne. La région est déchirée principalement entre 3 langues : allemand, russe et polonais. Il traite d’un sujet tabou : le viol de guerre. De plus, il montre le dur quotidien de la “vie” de l’après-guerre, ou plutôt de la “mort” d’après-guerre : c’est l’absence de la paix.

J’écris également le constat suivant :

  • Les droits des femmes sont toujours en régression en temps de guerre.
  • La fin de la guerre ne signifie pas la fin des crimes ou leur disparition.
  • La soirée a été riche en émotions en profondeur. Le cœur et la tête sont touchés.

2. Ma critique avec plus de recul

Ces notes datent du mercredi 13/03/2013, quelques semaines plus tard donc. Je distingue quatre points :

  • Le cadre du film est esthétique et réaliste. Les photographies sont artistiques. Le contenu est terrifiant mais je n’ai pas été perturbée. J’ai ressenti du chagrin principalement.
  • Une remarque peut-être pour le rendre encore plus accessible dans les dimensions historique et spatiale : trouver le moyen de situer encore plus les actions dans l’espace et dans le temps (nom des lieux, mois et année…), surtout à l’attention des personnes qui connaissent peu ou pas du tout l’histoire et la géographie de la Pologne.
  • Cette histoire témoigne des atrocités, des drames qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre mondiale et aussi bien après, à cause de ses conséquences (expropriation des terres et déplacement des populations, reconstruction, production, famines…). Ma réaction après réflexion est de penser que l’on n’a pas assez appris de ce conflit mondial ; on n’a pas compris l’impact psychologique sur les survivants. On n’a pas pris la mesure de ce qui est arrivé durant cette période noire de l’humanité. La marque de Caïn est bien imprimée dans nos corps et dans nos têtes. Mais comment cela pourrait-il être différent alors que cette guerre a annihilé 1/5 de la population de la Pologne ?!
  • Pour finir, je n’ai pas eu de difficulté particulière pour le comprendre. Le sous-titrage a été bien fait. J’arrive à parler le polonais, avec cependant des difficultés car appris principalement par moi-même.

3. Mon premier contact avec l’association Apolina

Comment j’ai eu vent de la tenue de la projection de ce film ? En lisant un article web de la Dépêche du Midi écrit par les organisatrices et organisateurs de la soirée.

A la fin de la projection, j’ai pu échanger succinctement avec la co-organisatrice de la soirée de cinéma, Karolina Kunicka-Guérin, membre de l’association Apolina à Toulouse. Après lui avoir envoyé un courriel lui témoignant de mon émotion au sujet du film, elle a à son tour partagé une interview du réalisateur du film, Wojciech Smarzowski.

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