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Son histoire▲
Boris Cyrulnik est né dans une famille d’immigrés juifs d’Europe Centrale et Orientale (son père était Russo-Ukrainien et sa mère Polonaise) arrivés en France dans les années 30. Son patronyme signifie coiffeur en russe. Son père, ébéniste s’engage dans la Légion étrangère. Durant l’Occupation, ses parents le confient à une pension pour lui éviter d’être arrêté par les nazis, pension qui le placera ensuite à l’Assistance publique. Il y est recueilli par une institutrice bordelaise, Marguerite Farge, qui le cache chez elle, rue Adrien-Baysselance. Mais, en 1943, au cours d’une rafle, il est regroupé avec d’autres Juifs, dont beaucoup d’enfants, à la grande synagogue de Bordeaux. Il parvient à se cacher dans les toilettes, évitant le sort des autres raflés, emmenés vers la gare Saint-Jean pour y être déportés. Il se faufile hors de la synagogue, et une infirmière le cache dans une camionnette (qu’il prend alors pour une ambulance). Il est ensuite pris en charge et caché par un réseau, puis placé comme garçon de ferme, sous le nom de Jean Laborde, jusqu’à la Libération. Ses parents, eux, mourront en déportation. Il est recueilli à Paris par une tante, Dora, qui l’élèvera. Cette expérience personnelle traumatisante le poussera à devenir psychiatre.
Sa vocation de médecin▲
Ses propos tirés du film Boris Cyrulnik, à l’assaut du malheur :
“J’ai cru quand j’étais enfant que si je devenais psychiatre je pourrai tout comprendre et particulièrement ce qui m’était arrivé mais ce n’est pas dans la psychiatrie que l’on trouve l’explication du génocide ; les génocidaires sont des gens anormalement normaux, c’est-à-dire soumis à une doxa et amoureux du chef qui ordonne la mise à mort des enfants. Donc, je ne pas fait fausse route en devenant psychiatre pour comprendre des tas de choses passionnantes de la condition humaine mais pas ça.”
En me donnant la rage de comprendre, ma blessure a donné sens à ma vie.
Une critique sur Boris Cyrulnik lue sur le web
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En 2013, une chercheure indépendante dénonce dans son blog Allodoxia “la carrière éditoriale et médiatique de Boris Cyrulnik”. Voici un lien sur deux articles : Boris Cyrulnik : stop ou encore ?
[snap url=http://allodoxia.blog.lemonde.fr/tag/boris-cyrulnik/ w=300 h=300 link=http://allodoxia.blog.lemonde.fr/tag/boris-cyrulnik/ title=”Une critique d’une chercheure Odile Fillod sur le rayonnement médiatique du célèbre médecin.” alt=”Capture d’écran d’un blog du monde Allodoxia.”]
C’est pourquoi il convient de poser un regard toujours critique sur les travaux des “experts”. Leur ego est souvent surdimensionné. Prendre un chemin de la pensée critique : partir de rien pour s’élever vers une plénitude… Car penser, c’est construire… Surtout pas de “prêt à penser”, comportement si facile…
Ceci dit, les travaux ou les ouvrages de Cyrulnik peuvent être à mon sens de bons éléments de réflexion, pour peu que l’on adopte une démarche scientifique dans la critique. Et c’est vrai pour… tout le monde, Grands ou Petits.
Mon intérêt personnel▲
J’ai lu un livre : “Le murmure des fantômes” et j’ai regardé un documentaire traitant de la résilience “Empreintes : Boris Cyrulnik, à l’assaut du malheur”. De plus, j’ai choisi de découvrir ces œuvres du fait d’une curiosité culturelle. Mes deux parents sont nés en Pologne et lui aussi aurait une ascendance polonaise…