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Le samedi 2 février 2013, je suis allée voir le film Róża (Rose) au cinéma ABC de Toulouse. Dans cet article, j’écris mes premières impressions et ma critique avec plus de recul.
Mes premières impressions : ce sont celles que j’ai écrites sur un cahier dès ma sortie de la salle de projection.
J’ai vu un film historique, tristement et durement fidèle à la réalité, celle de la fin de la seconde guerre mondiale en Mazurie, au nord-est de la Pologne. La région est déchirée principalement entre 3 langues : allemand, russe et polonais.
Ce film traite d’un sujet tabou : le viol de guerre.
De plus, il montre le dur quotidien de la “vie” de l’après-guerre, ou plutôt de la “mort” d’après-guerre : c’est l’absence de la paix.
Les droits de la femme sont toujours en régression en temps de guerre.
La fin de la guerre ne signifie pas la fin des crimes ou leur disparition.
La soirée a été riche en émotions en profondeur. Le coeur et la tête sont touchés.
Ma critique avec plus de recul (datant du mercredi 13/03/2013) :
Le cadre du film est esthétique et réaliste. Les photographies sont artistiques. Le contenu est terrifiant mais je n’ai pas été perturbée. J’ai ressenti du chagrin principalement.
Une remarque peut-être pour le rendre encore plus accessible dans les dimensions historique et spatiale : trouver le moyen de situer encore plus les actions dans l’espace et dans le temps (nom des lieux, mois et année…), surtout pour ceux qui connaissent peu ou pas du tout l’histoire et la géographie de la Pologne.
Cette histoire témoigne des atrocités, des drames qui se sont déroulés durant la seconde guerre mondiale et aussi bien après, à cause de ses conséquences (expropriation des terres et déplacement des populations, reconstruction, production, famines…). Ma réaction après réflexion est de penser que l’on n’a pas assez appris de ce conflit mondial ; on n’a pas compris l’impact psychologique sur les survivants. On n’a pas pris la mesure de ce qui est arrivé durant cette période noire de l’humanité. La marque de Caïn est bien imprimée dans nos corps et dans nos têtes. Mais comment cela pourrait-il être différent alors que cette guerre a annihilé 1/5 de la population de la Pologne ?!
Pour finir, je n’ai pas eu de difficulté particulière pour le comprendre. Le sous-titrage a été bien fait. J’arrive à parler le polonais, avec cependant des difficultés car appris principalement par moi-même.
Voici comment j’ai eu vent de la tenue de la projection de ce film : par un article web de la Dépêche du Midi.
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Après un courriel envoyé à Karolina Kunicka-Guérin, co-organisatrice de la soirée de cinéma lui témoignant de mon émotion au sujet du film, elle m’a envoyé une interview du réalisateur Wojciech Smarzowski au sujet du film.
Sonia Kanclerski