La culpabilité est-elle utile ?
La culpabilité est-elle utile ?

La culpabilité est-elle utile ?

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Une illustration personnelle pour ce café psycho



Troncs d’arbres baignés par le brouillard dans la forêt des Hauts-sous-le-Vent, à Saint-Paul de La Réunion.
🔗 Thierry Caro. Creative Commons CC BY-SA 4.0.

TitreLa culpabilité est-elle utile ?
AnimationFrançoise Mariotti
LieuLe restaurant “Les Coulondrines” à Saint Gély du Fesc
Date et horairesle jeudi 21 novembre 2013 de 18 h 30 à 20 h
CadreLe café psycho est un café de discussion sous la forme d’une conférence-débat, organisé par l’association PSYC & GENRE, créée par Françoise Mariotti.
Mots-cléscafé psycho, culpabilité, émotion, origine, ressenti, sentiment
Information Je suis adhérente de l’association PSYC & GENRE. Pour plus de détails, voir la page web des cafés psycho sur le site officiel de l’animatrice.

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1. Mes réflexions / interrogations personnelles avant le café

Durée, émotion ou sentiment, remise en cause, et limite, voici mes premières interrogations qui me viennent sur cette question du café :

  1. Sur une courte durée, il me semble que oui, la culpabilité peut être utile. Par contre, si ce sentiment perdure, il devient néfaste pour la santé de la personne.
  2. Est-ce une émotion, un sentiment ? Ce mot me fait penser au remords… Une différence entre ces deux notions que sont la culpabilité et le remords ? Difficile à dire… Peut-être est-ce précisément la durée du sentiment ?
  3. Je considère que la culpabilité est utile dans la mesure où elle permet une remise en cause personnelle (prise de conscience), de s’interroger, de s’écouter, de se poser (des questions) et de poser… des réponses. Mais il ne s’agit pas de trop gamberger… S’il y a un sentiment de culpabilité, où est la faute ? Le cas échéant, y a t-il une erreur ? Quelle est l’origine ?
  4. Quelle est la limite de la faute, de la responsabilité qui incombe au fautif ? Il peut y avoir faute sans coupable et/ou sans responsable et quid du sentiment de culpabilité dans ce cas ? C’est la problématique de l’origine sans fondement.

2. Selon la nature de la faute

En cas de faute/erreur réelle

Surtout parler de sa faute à quelqu’un. Doit-on pour autant continuer à culpabiliser ? Comment s’en sortir ? Une rédemption est-elle envisageable ? Au moins sur le plan de la santé de la personne ? Même en cas de crime ?
Corriger l’erreur ou la faute, est-ce suffisant pour faire disparaître le sentiment de culpabilité ? Pas dit du tout… Accepter son humanité, son impuissance.

En cas d’absence de faute et d’erreur

S’il n’y a pas faute ou d’erreur, pourquoi une présence de la culpabilité ? Là aussi, en parler à quelqu’un pour mieux s’éclairer, voir plus clair…
Mes premières réflexions font donc ressortir que si l’on ressent de la culpabilité, il est conseillé d’en parler à une personne 🙂

3. Mes réflexions un an après

Selon moi, le sentiment de culpabilité est utile dans la prévention, pour éviter un acte irresponsable mais peut être terriblement destructeur s’il perdure. Il dépend aussi de comment on pose son regard sur une faute, une malveillance (celle d’une autre personne, ou la sienne).

4. Réflexions le 22/07/2015

J’ai choisi exprès une photo avec du brouillard car dans notre société le sentiment de culpabilité embrume injustement et cruellement la tête des victimes. J’écris ces mots le cœur serré.

Ce que je ressens, ce que j’ai envie d’écrire là… Comme une invitation à faire tomber le sentiment de culpabilité… dans la tombe des coupables de la même façon que le brouillard finit par disparaître quand arrivent les rayons lumineux : la Vérité et la Justice.

“Car c’est de la Lumière que viendra la Lumière et resplendira”

Tintin dans Le Secret de La Licorne de l’œuvre d’Hergé.

Avec le cœur lumineux,

Sonia Kanclerski

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